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Les conditions actuelles plutôt douces ne devraient pas durer pour la fin du mois. En effet, une arrivée d’air polaire fera baisser les températures en fin de semaine. La durée de ce coup de frais est par contre encore incertaine.

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Les conditions actuelles plutôt douces ne devraient pas durer pour la fin du mois. En effet, une arrivée d’air polaire fera baisser les températures en fin de semaine. La durée de ce coup de frais est par contre encore incertaine.
Les conditions actuelles relativement douces vont se maintenir jusqu’à vendredi avec des températures maximales comprises entre 13 et 16 °C en plaine, c’est-à-dire 1 à 3 °C au-dessus des moyennes saisonnières. La bise va toutefois se renforcer mercredi et jeudi, le ressenti ne sera donc guère agréable aux endroits exposés.
Un front froid va traverser la Suisse dans la nuit de vendredi à samedi. Il sera suivi d’air maritime polaire entraîné dans un courant de nord-ouest samedi. La température en air libre vers 1500 m passera dans le négatif (en bleu sur la figure 2). Les températures maximales en plaine devraient plafonner à 10 °C.
Cette première baisse de température pourrait être suivie par une deuxième advection froide en début de semaine prochaine pour le dernier jour du mois. Ce scénario illustré sur la figure 2 montre cet air froid entraîné dans un courant de nord entre un anticyclone centré sur les îles Britanniques et une dépression qui pourrait se positionner sur l’Europe de l’Est. Cette situation favoriserait à nouveau la mise en place d’un courant de bise.
Cette évolution est toutefois encore incertaine, en particulier à partir du lundi 31 mars. La figure 3 ci-dessous montre l’évolution de la température vers 1500 m au niveau de Genève selon le modèle IFS. Les courbent montre les différents scénarios du modèle. Plus les courbent sont rapprochées, plus la fiabilité est bonne, plus les courbes sont dispersées, plus l’incertitude est grande. La courbe rose continue montre le scénario illustré dans la figure 2. On peut voir que pour le week-end du 29 et 30 mars, certains scénarios prévoient un refroidissement moins marqué. Mais c’est surtout à partir du 31 mars que la dispersion augmente avec un certain nombre de scénarios qui entrevoient un redoux rapide.
Dans le cas où un scénario froid se confirme, il faudra faire attention au gel. Il est toutefois trop tôt pour faire une prévision précise. En plus de l’incertitude de la température de la masse d’air en altitude, le gel en plaine dépendra aussi de la couverture nuageuse nocturne et de la présence ou absence de vent.