Plutôt dépressionnaire
La Figure 1 montre que l’Europe centrale a été concernée par une situation plus dépressionnaire que la normale avec un noyau au-dessus de l’Autriche et de la Tchéquie. Dans ces régions, les températures ont été légèrement déficitaires, mais le temps s’est surtout montré arrosé et peu ensoleillé. En Autriche par exemple, il s’agit du mois de juillet le plus arrosé depuis 2012 et du moins ensoleillé depuis 1979.
En revanche, la situation a été plus anticyclonique que la normale des îles Britanniques à la Fennoscandie, ainsi qu’entre la Grèce et la Türkiye. Ainsi, la Norvège, la Suède et la Finlande ont connu un nombre inhabituellement de journées avec des températures supérieures à 30 °C, y compris au nord du cercle polaire. La Türkiye a connu son mois de juillet le plus chaud depuis le début des mesures en 1940.
La Suisse, comme l’Autriche, a également été touchée par ces conditions plutôt dépressionnaires pour la période. Cependant, la Suisse romande a davantage tiré son épingle du jeu que la Suisse alémanique qui a été particulièrement arrosée.
Les 5 premiers jours du mois ont encore été pleinement estivaux, faisant suite à la canicule de la fin du mois de juin. Du 6 au 8 juillet, la période s’est montrée humide et fraîche. Puis, le temps est redevenu estival jusqu’au 12 juillet. A partir de cette date, les conditions sont devenues plus instables, mais avec des températures encore estivales. En revanche, la dernière décade du mois a été marquée par un courant de nord-ouest dirigeant de l’air frais et par moments humides. Il y a eu de nombreuses journées arrosées, en particulier en montagne. Alors que la dernière décade de juillet est habituellement la période la plus chaude de l’année, elle a présenté un autre visage cette année avec des températures atteignant à peine la barre des 25 °C.