C’est un fait, les précipitations sont difficiles à prévoir, car elles dépendent de très nombreux facteurs. Par temps d'ouest, il peut s’agir de la trajectoire et de la vitesse exactes d'un front, de l'humidité et de la température de l'air. Pour les orages d'été, la situation est encore plus délicate : des processus de soulèvement sont en jeu, qui se produisent généralement à une échelle plus petite que la maille des modèles météorologiques à haute résolution. A cela s'ajoutent dans tous les cas les processus de condensation et de formation des nuages, qui dépendent de la présence dans l’air de particules de taille minuscule. Beaucoup d'entre nous utilisent l'animation des précipitations sur l’application de MétéoSuisse, et ont déjà fait l'expérience de précipitations ne produisant pas exactement à l’endroit ou au moment prévu dans l'animation.
En tant qu’information supplémentaire sur la fiabilité des prévisions, on trouve désormais des cartes de probabilité de précipitations dans l'application et sur le site internet. Si l'on veut par exemple savoir où se promener le week-end sans veste de pluie, on peut consulter la carte pour le jour ou le créneau horaire souhaité et y chercher les endroits où la probabilité de précipitation (en %) est la plus faible possible. Ces nouvelles cartes ne donnent aucune indication sur la quantité de précipitations attendues, mais sur la probabilité qu'il y ait des précipitations quelles qu’elles soient. Les prévisions de quantité se trouvent dans les prévisions locales, dans lesquelles les probabilités sont également disponibles depuis quelque temps.