Importantes anomalies thermiques en montagne
Du 1er au 13 octobre, l’anomalie thermique par rapport à la norme 1991-2020 a atteint jusqu’à 7,7 °C à La Dôle, 7,4 °C à Chasseral et 7,3 °C au Moléson. En plaine, les anomalies thermiques ont été plus contenues. En effet, les nuits dégagées ont permis aux températures minimales d’être basses. Malgré des températures maximales élevées et souvent estivales, c’est à Delémont (+2,9 °C), à Sion (+3,0 °C) et à Genève (+3,3 °C) que les anomalies thermiques ont été les plus faibles au cours de cette période.
La Brévine est un cas particulier encore plus frappant. Entre le 1er et le 13 octobre, l’anomalie thermique n’a été que de 0,8 °C, en raison des températures minimales très basses, négatives pendant 10 jours. Entre l’aube et l’après-midi, l’amplitude thermique a été très forte. Le 7 octobre par exemple, cette amplitude a atteint un maximum 27,6 °C (-6,3 °C à l’aube, 21,3 °C l’après-midi).
Finalement, sur l’ensemble du mois, l’anomalie thermique a varié entre +2 °C à La Brévine et +4 °C à Planfayon. Il s’agit souvent du deuxième mois d’octobre le plus chaud depuis le début des mesures. Presque tous les sites de la Suisse romande et du Valais avaient connu leur mois d’octobre le plus chaud en 2022. Les deux seules exceptions proviennent de La Brévine et de Viège où le mois d’octobre le plus chaud a été mesuré en 2013.