

Si le nombre de jour de gel diminue au printemps (ex. station Genève), la variabilité montre que des épisodes de gel au sol sont encore possibles (période des Saints de glace).

L’article « RESO : CHOISIR LES VARIÉTÉS POUR LA PRÉVENTION DU GEL ? » fait le point sur les effets du gel sur divers espèces d’arbres fruitiers (pommier, cerisier). Cet article d’AGROSCOPE indique que les différences de résistance au gel des espèces étudiées sont moins importantes que prévues; sauf pour une variété de cerise (Kordia) "au stade d’éclatement des bourgeons", laquelle est plus sensible au gel (+39% de bourgeons gelées) par rapport à deux autres variétés (Irena et Merchant).
Et l’article de conclure : « les résultats montrent qu’il est impossible d’éviter les dégâts dus au gel uniquement avec une résistance élevée au gel. Le moment de la floraison, le choix du site de culture et les mesures de lutte contre le gel restent probablement les facteurs les plus importants pour réussir la production pendant le gel.».

Si des réflexions sont menées sur le choix de variétés éventuellement plus résistantes au gel printanier, d'autres sont menées sur le choix de variétés qui pourraient être plus résistantes aux étés plus chauds et plus secs.
A ce sujet le WSL concluait une étude de la manière suivante : "’Il n'est pour l’instant pas approprié de planter des variétés d’espèces fruitières ou de favoriser des essences forestières mieux adaptées à un climat estival de plus en plus chaud, car elles démarrent souvent leur saison de croissance plus tôt au printemps et seraient donc particulièrement sujettes aux dommages par le gel."
(à suivre)