De la physique à la « boîte noire »
Les météorologues utilisent des modèles de prévision informatiques depuis des décennies. Ces modèles prennent en compte les observations météorologiques actuelles et les introduisent dans un groupe d'équations (modèles basés sur les lois de la physique). Les réponses du modèle numérique donnent ainsi une idée des conditions météorologiques futures.
L'IA, quant à elle, fonctionne différemment. Elle utilise d'énormes ensembles de données détaillant les événements météorologiques passés pour apprendre elle-même ce qui est le plus susceptible de se produire à l'avenir. En raison de cette différence, les informaticiens espèrent que l'IA pourra être utilisée pour produire des prévisions météorologiques plus précises et plus détaillées avec un délai plus long.
Aujourd’hui le ECMWF met librement et quotidiennement à disposition des prévisions établies par des systèmes IA : sur la base de réanalyses du passé (ERA5), des techniques d'apprentissage automatique sont ainsi appliquées pour déterminer comment le temps est susceptible d'évoluer à partir d'un ensemble donné de nouvelles conditions initiales.
A noter que les champs actuellement mis à disposition sont essentiellement les champs de pression, de température, de vent,.., mais pas la nébulosité et les précipitations.