Choisissons notre itinéraire
Avant d’entreprendre un tour du monde, il faut d’abord choisir quelles régions on veut visiter et définir un itinéraire. Pour cela, commençons d’abord par une analyse globale de ce que nous voyons depuis notre vaisseau. Dans les régions polaires, on remarque sans surprise des masses d’air polaire (en violet) et des masses d’air sec (en rouge). Ces dernières correspondent souvent à des incursions d’air stratosphériques (donc très sec) dans la troposphère et sont associées à des perturbations (p.ex. au centre de la dépression au sud du Groenland, voir aussi Figure 2). Dans les tropiques, on distingue logiquement des masse d’air chaudes (en vert). A l’intersection entre les masses d’air tropical et polaire, on retrouve beaucoup de nuages qui ont l’air de s’enrouler en spirale : ce sont les dépressions des moyennes latitudes. Dans l’Atlantique Nord, au sud du Groenland, on remarque une dépression mature : c’est là-bas que nous commencerons notre voyage. Dans les tropiques, où la distribution de température est plus uniforme, on distingue de nombreux nuages qui ont l’air moins organisés que les dépressions des moyennes latitudes : ce sont des cumulonimbus qui donnent des orages. On en distingue notamment beaucoup en Afrique centrale et orientale : ce sera la deuxième étape de notre tour du monde. Finalement, au nord-ouest de l’Australie, on distingue une dépression d’une tout autre nature que celles des moyennes latitudes : un cyclone tropical (appelé ouragan dans l’Atlantique Nord et le Pacifique Nord-Est et typhon en Asie de l’Est). Ce sera la dernière étape de notre tour du monde.