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Troisième mois de septembre le plus chaud au niveau mondial

Selon l'ensemble de données ERA5, septembre 2025 au niveau mondial a été :

  • 0,66 °C plus chaud que la moyenne de septembre 1991-2020, avec une température de l'air en surface de 16,11 °C ;
  • le troisième mois de septembre le plus chaud jamais enregistré, 0,27 °C plus frais que le mois de juin le plus chaud en 2023 et 0,07 °C plus frais que septembre 2024, le deuxième plus chaud ;
  • 1,47 °C plus chaud que l'estimation de la moyenne préindustrielle pour le mois de septembre entre 1850 et 1900.

Par ailleurs, la période sur 12 mois, allant d’octobre 2024 à septembre 2025 a dépassé de 0,63 °C la moyenne 1991-2020 et de 1,51 °C la moyenne préindustrielle 1850-1900.

Figure 2. Anomalie de la température moyenne mondiale par rapport à la période préindustrielle 1850-1900 pour tous les mois de septembre depuis 1979. Source : Copernicus
Figure 2. Anomalie de la température moyenne mondiale par rapport à la période préindustrielle 1850-1900 pour tous les mois de septembre depuis 1979. Source : Copernicus

Aperçu global

Les températures ont été les plus élevées par rapport à la moyenne au Canada. Les villes de Vancouver, Calgary et Edmonton ont même connu leur mois de septembre le plus chaud depuis le début des mesures. A Calgary, l’anomalie thermique par rapport à la moyenne 1991-2020 a été de 4,9 °C. Par ailleurs, le Canada a enregistré sa température la plus élevée jamais enregistrée pour un mois de septembre, avec 40,8 °C à Ashcroft, en Colombie-Britannique.

Les températures ont également été plus élevées dans certaines parties du Groenland, dans l'extrême nord-ouest de la Sibérie et dans les régions côtières adjacentes, ainsi que dans une grande partie de l'Antarctique. Le Japon a connu son troisième mois de septembre le plus chaud depuis le début des mesures en 1898.

Les seules grandes régions du globe ayant connu des anomalies négatives prononcées de température ont été le centre-nord de la Sibérie, l'ouest de l'Australie et certaines parties de l'est de l'Antarctique.

Cinquième mois de septembre le plus chaud à l’échelle européenne

La température moyenne sur le continent européen en septembre 2025 a été de 15,95 °C, soit 1,23 °C au-dessus de la moyenne de septembre 1991-2020, ce qui la place au cinquième rang des températures les plus élevées jamais enregistrées pour ce mois. Elle n'a été que légèrement différente (à 0,04 °C près) de la quatrième température la plus élevée enregistrée en 2018 et de la sixième en 2011.

Des températures supérieures à la moyenne ont été observées en Islande, dans le centre et l'est de l'Espagne, en Fennoscandie et dans la majeure partie de la moitié orientale de l'Europe. Les anomalies les plus prononcées ont été enregistrées dans le nord de la Fennoscandie, dans une région s'étendant vers le sud depuis la Finlande, dans la plupart des États baltes, au Belarus et dans l'ouest de l'Ukraine, ainsi que dans certaines parties de la Croatie, de la Serbie, du Monténégro et de l'Albanie. La Laponie finlandaise a connu son mois de septembre le plus chaud depuis le début des mesures en 1901.

En revanche, l'Irlande, le Royaume-Uni, la France, le nord du Portugal et le nord-ouest de l'Espagne ont connu des températures légèrement déficitaires, avec généralement moins d'un degré de moins que la moyenne.

Figure 3. Répartition spatiale de la température en septembre 2025 en Europe. L’écart (en °C) à la période de référence 1991-2020 est représenté. Source : Copernicus
Figure 3. Répartition spatiale de la température en septembre 2025 en Europe. L’écart (en °C) à la période de référence 1991-2020 est représenté. Source : Copernicus

Banquise arctique

En septembre 2025, la banquise arctique a atteint son étendue minimale pour l'année, couvrant en moyenne 5,2 millions de km², soit 0,7 million de km² (environ 12 %) de moins que la moyenne de 1991-2020. L’étendue minimale a été atteinte le 7 septembre 2025, soit 5 jours plus tôt que la date médiane de la période 1991-2020.

Les concentrations de glace de mer inférieures à la moyenne ont été les plus prononcées dans deux secteurs de l'océan Arctique : le secteur eurasien occidental, qui s'étend du nord de la mer du Groenland au nord de la mer de Kara, avec les anomalies négatives les plus importantes au nord du Svalbard et de la terre François-Joseph ; et la mer de Beaufort. En revanche, des concentrations supérieures à la moyenne ont prévalu dans le secteur eurasien oriental, au nord des mers de Sibérie orientale et de Laptev.

Figure 4. Série chronologique des anomalies mensuelles moyennes de l'étendue de la banquise arctique pour tous les mois de mars de 1979 à 2025. Les anomalies sont exprimées en pourcentage de la moyenne de septembre pour la période 1991-2020. Source des données : EUMETSAT OSI SAF Sea Ice Index v2.2. Crédit : C3S/ECMWF/EUMETSAT.
Figure 4. Série chronologique des anomalies mensuelles moyennes de l'étendue de la banquise arctique pour tous les mois de mars de 1979 à 2025. Les anomalies sont exprimées en pourcentage de la moyenne de septembre pour la période 1991-2020. Source des données : EUMETSAT OSI SAF Sea Ice Index v2.2. Crédit : C3S/ECMWF/EUMETSAT.

Banquise antarctique

Alors que la banquise arctique a atteint son étendue minimale annuelle, la couverture de glace de mer autour de l'Antarctique a été à son apogée en septembre 2025. L'étendue moyenne mensuelle a été de 18,1 millions de km², soit 0,9 million de km² (environ 4,7 %) en dessous de la moyenne de septembre 1991-2020. Il s'agit de la quatrième plus faible étendue enregistrée en septembre depuis le début des observations par satellite, pratiquement à égalité avec 1986 (la troisième plus faible).

La banquise antarctique a atteint son maximum annuel le 13 septembre 2025, soit 7 jours plus tôt que la date médiane de la période 1991-2020.

Figure 5. Série chronologique des anomalies mensuelles moyennes de l'étendue de la banquise antarctique pour tous les mois de septembre de 1979 à 2025. Les anomalies sont exprimées en pourcentage de la moyenne de septembre pour la période 1991-2020. Source des données : EUMETSAT OSI SAF Sea Ice Index v2.2. Crédit : C3S/ECMWF/EUMETSAT.
Figure 5. Série chronologique des anomalies mensuelles moyennes de l'étendue de la banquise antarctique pour tous les mois de septembre de 1979 à 2025. Les anomalies sont exprimées en pourcentage de la moyenne de septembre pour la période 1991-2020. Source des données : EUMETSAT OSI SAF Sea Ice Index v2.2. Crédit : C3S/ECMWF/EUMETSAT.

Le bulletin de Copernicus pour le mois de septembre 2025 est disponible en anglais.

Septembre 2025 en Suisse

La température mensuelle moyenne à l’échelle nationale en septembre 2025 a été de 10,9 °C. Cela correspond à un écart de +0,5 °C par rapport à la période de référence 1991-2020. Sur les sites de MétéoSuisse, des écarts de température par rapport à la référence ont été mesurés entre -0,3 °C et +1,3 °C. Les écarts positifs les plus élevés par rapport à la période de référence 1991-2020 ont été enregistrés sur le Nord et le Centre des Grisons, ainsi qu’au Sud des Alpes valaisannes.

Figure 6. Répartition en Suisse de la température en septembre 2025. L’écart (en °C) à la période de référence 1991-2020 est représenté. Source : MétéoSuisse
Figure 6. Répartition en Suisse de la température en septembre 2025. L’écart (en °C) à la période de référence 1991-2020 est représenté. Source : MétéoSuisse

Vous trouverez plus de détails sur le temps en Suisse en septembre 2025 dans les bulletins climatologiques.