Une résolution plus faible mais des résultats prometteurs
La version d'ensemble, appelée AIFS-ENS, utilise les mêmes conditions initiales pour ses prévisions que l'IFS. Celles-ci sont basées sur la combinaison d'une prévision à court terme précédente et d'environ 60 millions d'observations provenant de satellites ainsi que de nombreux autres flux, notamment d'avions, de bateaux, de bouées marines et de nombreuses autres stations de mesure terrestres.
Toutes les six heures, ces conditions initiales alimentent l'AIFS. Le modèle d'apprentissage automatique, formé sur la base de l'évolution du temps dans le passé, évalue la manière dont les conditions initiales influenceront le temps dans les jours à venir.
Au final la prévision d'ensemble AIFS-ENS donne une collection de 51 différentes prévisions avec de légères variations permettant de fournir toute la gamme des scénarios possibles.
Ce nouveau modèle d'ensemble surpasse les modèles basés sur la physique les plus récents pour de nombreuses mesures, y compris la température de surface, avec des gains allant jusqu'à 20 %.
Pour l'instant, l'AIFS-ENS fonctionne à une résolution plus faible (31 km) que le système d'ensemble IFS-ENS basé sur la physique (9 km), lequel reste indispensable pour les champs à haute résolution et les processus couplés du système terrestre. C'est pourquoi le CEPMMT (ECMWF) étudie également des systèmes hybrides qui exploiteront les points forts des deux approches.