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La situation météorologique offrant peu de points d'accroche, nous l'aborderons aujourd'hui sous un angle très subjectif : le type de temps « inutile ».

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La situation météorologique offrant peu de points d'accroche, nous l'aborderons aujourd'hui sous un angle très subjectif : le type de temps « inutile ».
Si vous êtes un lecteur fidèle de nos blogs, cela ne vous aura pas échappé : la situation météorologique actuelle ne nous inspire guère. Les sujets les plus divers ont été abordés ces derniers jours. Du lien entre le son et la météo à la neige industrielle en passant par la climatologie du système solaire, tous les prétextes sont bons pour éviter de se positionner franchement. Le blog de ce jour ne fera pas vraiment exception, tout en adoptant un angle de vue hautement subjectif. Nous allons ainsi nous pencher sur un concept au fondement scientifique hautement discutable : le type de temps "inutile".
Encore faut-il définir l’utilité en matière de météo : utile à l’économie (prioritaire, bien entendu), au moral de la population (essentiel), à celui des météorologues (négligeable, mais cela dépend des points de vue) ?
Commençons tout de même par présenter brièvement la situation actuelle, qui va peu évoluer durant la semaine qui s’annonce.
Comme on peut le voir sur l’image ci-dessous, une zone dépressionnaire va tournoyer ce lundi sur la France, tandis qu’un vaste anticyclone recouvre l’Est de l’Europe. La Suisse se situera sous un champ d’humidité variable à forte, sans dynamisme visible. Les cartes des jours suivants sont en fait très proches, au moins jusqu'à vendredi.
Si l’on se penche sur l’ensoleillement et les précipitations prévus sur la Suisse, on note globalement peu de soleil, mais aussi peu de précipitations. Le diaporama ci-dessous permet de visionner les prévisions jour après jour.
En résumé, rien de très défini à se mettre sous la dent. Pas de vraies précipitations qui pourraient mécontenter certains, en réjouir d’autres. Pas de neige fraîche en vue pour les remontées mécaniques ou les amateurs de poudreuse, peu de vent pour faire tourner les éoliennes, des températures ni franchement douces pour les frileux, ni vraiment basses pour éliminer la vermine. Enfin, peu de soleil pour alimenter les capteurs solaires, ou au minimum remonter le moral des unes et des autres.
Autrement dit, un temps inutile..
.. mais très difficile à prévoir car l’humidité est suffisamment faible pour laisser filtrer le soleil ici ou là, suffisamment importante tout de même pour lâcher quelques gouttes ou flocons ici ou là. Comme on le voit sur les différents scénarios prévus ci-dessous en terme de soleil et de précipitations pour jeudi 13 février par exemple, il est très difficile de dégager une prévision fiable de l’ensoleillement local, tout autant qu'une estimation du risque de pluie.