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Retour des orages
Après un intervalle anticyclonique plus stable, le courant s'oriente à l'ouest, augmentant l'instabilité.
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Après un intervalle anticyclonique plus stable, le courant s'oriente à l'ouest, augmentant l'instabilité.
L'anticyclone qui nous a valu un temps ensoleillé se décale vers l'est et les courants s'orientent progressivement au sud puis au sud-ouest apportant plus d'humidité et augmentant ainsi l'instabilité. Les températures maximales quant à elles pourront gagner encore 1 voire 2 degrés par endroits.
L'animation ci-dessus montre les géopotentiels à 500 hPa ainsi que les précipitations par 3 heures du modèle IFS. Il est à noter que les données sont générées par un modèle et qu'il ne s'agit pas de la réalité, notamment pour les précipitations de samedi qui étaient inexistantes sur la Suisse, le modèle ayant tendance à sous-estimer les faibles précipitations.
Sur l'animation, on constate le retrait de l'anticyclone en direction des Balkans, d'autre part, on retrouve la périodicité des averses et des orages qui se développent au plus chaud de la journée. Lundi, une dépression se creuse à l'ouest de la Suisse ce qui a pour effet d'accentuer l'instabilité ; on remarque que les orages sont nettement plus nombreux que la veille et généralisés. Finalement, mardi, les averses et les orages se formeront à nouveau avant l'arrivée d'une perturbation que l'on peut apercevoir sur la France. Elle devrait traverser la Suisse mercredi et faire baisser les températures de quelques degrés, l'instabilité diminuera également.
Les sondages ci-dessus comparent l'atmosphère de samedi 15z et lundi 15z. Les températures jusqu'à environ 2000 m se réchauffent (en rouge) alors qu'elles se refroidissent au-dessus (en bleu). Il est aussi à noter que la courbe des points de rosée se rapproche de celle des températures jusque vers 4000 m (en vert). Cela signifie que l'humidité augmente (plus le point de rosée est éloigné de la température, plus l'air est sec). Ces éléments justifient l'augmentation de la tendance aux averses et aux orages : plus l'air est chaud à basse altitude et frais en altitude, plus l'air chauffé par le sol s'élève rapidement. L'air humide, quant à lui, favorise le développement des cumulonimbus.
Finalement, on observe un réchauffement de la masse d'air en altitude et une baisse de la tropopause. L'isotherme du zéro degré se situe à 5071 m à 00 z aujourd'hui ce qu constitue la 7e valeur la plus élevée depuis le début des mesures.