Après s'être frotté les yeux à plusieurs reprises et en y regardant de plus près, le prévisionniste a pu élucider le mystère en comparant les champs de pression au sol et en altitude des modèles de prévision météorologique.
Comme décrit ci-dessus, près du sol se situe une vaste zone de basse pression centrée sur la Méditerannée avec des courants circulant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Toutefois, en se déplaçant vers des altitudes plus élevées, on distingue une petite zone de haute pression (H) qui semble se situer plus ou moins au-dessus de l'Autriche, où la circulation atmosphérique tourne alors dans le sens des aiguilles d'une montre et où les nuages se déplacent du sud-ouest vers le nord-est. Cela explique l'apparente contradiction, qui n'en est pas une en réalité puisque cette orientation du flux concerne uniquement les couches supérieures de la troposphère et non celles proches du sol où le courant reste orienté en bise. Raison pour laquelle il est toujours important de consulter ce qui se passe en altitude également, puisque notre atmosphère évolue bel et bien en trois dimensions et même en quatre en prenant en compte le temps.