Des bases solides constituent déjà la moitié de la tâche
Jusque dans les années 1950/60, les prévisions météorologiques étaient exclusivement réalisées à la main. Après la Seconde Guerre mondiale, elles ont été progressivement automatisées grâce aux progrès des technologies de l’information. Aujourd’hui, la base de toute prévision, quelle qu’elle soit et pour n’importe quel utilisateur, est fournie par des superordinateurs qui simulent les processus se déroulant dans l’atmosphère. En appliquant les lois de la physique, ceux-ci calculent comment l’atmosphère se déplace pour mélanger air froid et air chaud ; à quel endroit elle est instable et favorable au développement d’orages, où elle est plus stable et propice à la formation de brouillard, etc. Toutefois, il ne suffit pas de programmer correctement le superordinateur : il est nécessaire de lui donner une situation initiale à partir de laquelle il pourra commencer ses calculs. Sinon, il ne saurait pas si, par exemple, nous sommes en été ou en hiver ou si des courants du sud ou du nord soufflent déjà sur les Alpes.