Ellie Highwood, une consœur du scientifique Ed Hawkins coauteur des deux rapports du GIEC, a l’idée de confectionner une couverture comme cadeau pour la naissance de la fille d’une collègue. Elle décide d’agencer chaque ligne du crochet en s’inspirant de la couleur du ciel du moment, puis se demande ce que donnerait une telle représentation pour illustrer le réchauffement climatique. L’idée fait son chemin, Ed Hawkins reprend l’idée une année plus tard et met au point le graphe en forme de code barre constitué de lignes bleues (température plus froide que la norme) et rouges (plus chaudes que la norme): les « climates stripes » (Rayure climatique) .
D’autres termes sont parfois utilisés (Warming Stripes = rayure de réchauffement).
Cette représentation de l’évolution des températures s’est assez vite répandue dans la communauté des sciences de l’atmosphère. MétéoSuisse produit des « Climat Stripes » pour période 1864 à nos jours représentant l’évolution des températures moyennes annuelles, mais également celles de périodes plus spécifiques (saison ou demie année).