Alors que l’année est loin d’être terminée et même si nous nous dirigeons vers les journées les plus sombres de l’année, les sites de Genève-Cointrin et de Neuchâtel ont déjà mesuré l’année la plus ensoleillée depuis le début des mesures homogénéisées.

Genève-Cointrin a déjà mesuré 2259 heures d’ensoleillement. Le précédent record d’ensoleillement date de l’année 2003 avec 2158 heures. Les données homogénéisées d’ensoleillement sont disponibles depuis 1897.

Le site de Neuchâtel a déjà comptabilisé 2170 heures d’ensoleillement. Le précédent record d’ensoleillement date également de l’année 2003 avec 2135 heures. Les données homogénéisées d’ensoleillement sont disponibles depuis 1959.

Il est très probable que, d’ici la fin de l’année, d’autres sites connaissent également l’année la plus ensoleillée depuis le début des mesures, comme à Bâle/Binningen (début des mesures homogénéisées en 1886), à Zurich/Fluntern (début des mesures depuis 1884), à La Chaux-de-Fonds, à Lugano, à Locarno/Monti et à Lucerne.

Des situations anticycloniques plus fréquentes que d’ordinaire

A Genève et à Neuchâtel ou même à Bâle et à Zurich, presque tous les mois depuis le début de l’année ont connu un ensoleillement excédentaire par rapport à la norme 1991-2020, et ce, parfois de manière considérable comme en mai et en juillet. Seul le mois de septembre a connu un ensoleillement légèrement inférieur à la normale.

Depuis le début de l’année, les situations anticycloniques ont davantage dominé que d’habitude. Elles ont donc contribué à cette année 2022 très ensoleillée. La Figure 4 montre très bien cette anomalie anticyclonique au-dessus de la France et de la Suisse. D’ailleurs, la Suisse n’est pas le seul pays concerné par cet ensoleillement record. Des sites sur le nord et le nord-est de la France sont également en voie de connaître l’année la plus ensoleillée depuis le début des mesures. C’est déjà le cas à Nancy, en Lorraine.

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Un semestre d’été ensoleillé